Sarl La Ferme Des Hallais

Sarl La Ferme Des Hallais Schnauzer miniature

Schnauzer miniature

L'ACCUEIL DU CHIOT


  1. L’arrivée du chiot à la maison


LES PREPARATIFS

Vous avez décidé d’acheter votre chiot et bientôt vous allez l’accueillir à votre domicile.

Les besoins matériels

 

Un coin à lui

La première chose à faire est de préparer le coin du chiot. C’est un lieu important car ce doit être pour lui un lieu rassurant et calme.

Aussi, ce coin doit être dans un endroit tranquille, loin des passages et dans une pièce où il ne risque pas de tout dégrader lorsque vous êtes absent.

Dans cet endroit, il doit y avoir son coussin et au minimum quelques jouets.

 

Alimentation et  jouet

Pour les premiers jours, en termes d’alimentation, il y a lieu de poursuivre avec le même aliment qu’il avait à l’élevage. Cela permettra de limiter les risques de petits troubles digests qui apparaissent fréquemment lorsqu’un chiot  change de lieu d’habitation. Cet aliment spécialement destiné au chiot en croissance doit lui être donné 3 fois par jour puis 2 fois par la suite. Il est préférable de lui donner ses repas à heures fixes et de laisser sa gamelle une quinzaine de minutes pour qu’il ait le temps de le consommer tranquillement. Puis sa gamelle lui est enlevée jusqu’au prochain repas, sauf pour les petits sujets qui présentent un risque d’hypoglycémie et donc doivent avoir en permanence de la nourriture à disposition.

Une gamelle d’eau avec en permanence de ‘eau doit être à disposition L’eau doit être renouvelée plusieurs fois par jour.

Le chiot doit aussi avoir quelques jouets à sa disposition.

 

La disponibilité

Pour accueillir un chiot, il est préférable d’être disponible durant quelques jours, c’est-à-dire libre de votre emploi du temps pour pouvoir le consacrer au moment opportun, à votre nouveau compagnon.

Etre disponible signifie

  • Qu’à certains moments, il faut s’occuper directement de son chiot (le câliner, lui donner à manger, jouer avec lui, le sortir faire ses besoins …).

  • Qu’à d’autres moments, il faut être là pour le surveiller du coin de l’œil l’air de rien et l’arrêter s’il fait des bêtises.

  • Qu’enfin à d’autres moments, il faut le laisser seul.


 

 

  SON ARRIVEE

 

  Objectifs

  C’est un moment important pour votre chiot. Il vient de quitter un environnement connu et rassurant, où

Il était en présence de congénères.

Il va devoir appréhender un nouvel environnement et ses règles, c’est-à-dire :

  • Visiter les nouveaux lieus et découvrir les différentes personnes.

  • Trouver ses repères et en particulier son coin à lui.

  • Et très vite apprendre plein de règles pour bien vivre avec vous, en particulier la propreté, la capacité à rester seul, les multiples interdictions. Il s’agira aussi de renforcer la socialisation.


  Il y a lieu d’être présent, calme et rassurant. Il y a lieu de passer du temps avec lui, mais pas omniprésent.

 

  Le moment de l’arrivée

  Lorsque vous rentrez chez vous avec votre nouveau compagnon, il est souhaitable que vous déposiez

  votre chiot, d’abord dans son coin à lui, et que tous les membres de la famille soient calmes.  A partir de  

  ce lieu et de l’ambiance rassurante va débuter pour lui la phase d’exploration.  

 

  L’exploration

  C’est le moment des grandes découvertes. Votre chiot pourra se montrer curieux ou au contraire timide.  

  N’oubliez pas qu’il vient de quitter un environnement connu et rassurant où il était en présence de

  congénères.

  Laissez-le explorer son nouvel environnement, à son rythme. Il doit flairer les différents membres de la  

famille, les pièces, les meubles…

Interdisez tout de suite les accès aux pièces où il n’aura pas le droit d’entrer par la suite.

Rassurez le dès que nécessaire et pour faciliter cette découverte, utilisez le jeu.

Mais attention un chiot fatigue très vite et a besoin de beaucoup de repos. Dès qu’il montre des signes de

Fatigue, laissez-le se reposer en allant le redéposer dans son coin.

Votre chiot peut également explorer l’extérieur de votre domicile, sans le laisser flairer n’importe quoi, et

à la condition que la météo soit favorable pour ses premières sorties.

 

Les premiers apprentissages

Assez vite, dans les premiers jours, les apprentissages doivent commencer. Il s’agit de les commencer

doucement, sans traumatisme, mais dès les premiers jours de l’arrivée. Si vous commencez tôt, avec la

bonne méthode, vous serez étonné de la vitesse à laquelle il apprend.

 

Son mode de compréhension

La difficulté particulière aux premiers apprentissages est d’arriver à expliquer au chiot ce que nous

attendons de lui. L’absence de compréhension par celui-ci des phrases que nous disons, complique

sérieusement notre capacité à nous faire comprendre.

Aussi existe-t-il une multitude de méthodes qui ne fonctionnent pas

  • Répéter un ordre qu’il n’a pas compris ne sert à rien.

  • Donner un ordre qu’il ne comprend pas puis le gronder parce qu’il ne l’exécute pas, n’est pas non plus efficace.

  • Enfin, se lancer dans de grandes explications verbales « tu vois, Nestor, pour t’asseoir, il suffit de garder les pattes de devant bien droites, puis plier les pattes de derrière et poser tes fesses par


terre » manque totalement d’efficacité.

  Le mode de compréhension du chien passe par un processus particulier qui peut se décrire de la façon

  suivante : lorsqu’il fait spontanément une action qui nous intéresse, il est important qu’il soit récompensé

  (compliment, caresse ou mieux friandise) et si possible qu’il entende le mot qui deviendra par la suite un

  ordre. En effet, pour lui, être récompensé, signifie qu’il VIENT de réaliser une action qui nous convient et

  être puni, signifie qu’il VIENT de faire une action qui nous déplaît… Or un chiot cherche d’abord à nous

  plaire, donc il aura tendance à refaire les actions qui nous plaisent et à ne plus faire les actions qui nous

  déplaisent.

 

  Apprentissage à rester seul

  Un chiot doit très rapidement être capable de rester seul sans dégrader tout l’appartement et sans

  aboyer. Cela s’apprend dès son arrivée. Tout apprentissage tardif devient largement plus complexe et

  peut devenir particulièrement ennuyeux pour l’avenir : lorsqu’il sera adulte, il risque de faire de l’anxiété

  de séparation.

 

  Qu’y-a-t-il lieu de faire ?

 

  • Son coin à lui est l’endroit où il va se sentir bien et rassuré.




  • Comme nous l’avons indiqué précédemment, à son arrivée à votre domicile, vous le posez dans son coin, que vous lui avez préparé. Il doit s’y sentir bien et c’est à partir de ce lieu qu’il va explorer votre domicile et auquel naturellement, il retournera.

  • Dès qu’il est fatigué, le mettre dans son coin.

  • Lui apprendre à y rester quelques minutes (1 à 2 minutes au départ) en l’y posant puis en le regardant et lui demandant d’y rester. Dès qu’il met une patte en dehors, lui dire « non » d’un ton déterminé, puis au bout du temps fixé, lui dire de venir et surtout le récompenser.


 


  • La première nuit.




  • Dès la première nuit, il y a lieu de prendre de bonnes habitudes et faire dormir son chiot dans son coin à lui. Il y a lieu surtout de ne pas céder et de ne pas le faire dormir dans votre chambre, ni celle de vos enfants.

  • Si son coin est dans une pièce séparée, vous fermez la porte.

  • A l’élevage, il a été habitué la nuit  à rester  uniquement avec ses congénères sans présence humaine ce qui facilite sa capacité à rester seul.

  • Si le chiot se met à gémir ou à hurler, il y a lieu de lui dire d’un ton extrêmement ferme,


de votre chambre sans aller le voir « Non », ou « ça suffit », ou bien « tu arrêtes ».

 

  • Par la suite, dans la journée, sortez de votre domicile en laissant votre chiot seul. Vous devez y aller progressivement : d’abord quelques minutes, puis peu à peu vous allongez le temps.


 

  Apprentissage à la propreté

  Bien compris, l’apprentissage à la propreté s’effectue facilement et surtout rapidement. En 1 semaine, un  

  chiot est capable d’avoir acquis l’essentiel de ce comportement, même si durant une période prolongée, il 

  y aura de temps en temps quelques accidents. Cet apprentissage peut être rapide parce que nous avons

  pris toutes les précautions pour que le chiot soit correctement initié par sa mère : en effet, le chiot est

  resté au moins 8 semaines avec sa mère, et que celle-ci, sélectionnée pour avoir un bon instinct maternel,

  lui a appris les rudiments de la propreté, c’est-à-dire à faire ses besoins loin des lieux de nourriture et loin

  des lieux de repos.

 

  La difficulté est de lui faire comprendre ce que l’on attend de lui, c’est-à-dire qu’il fasse ses besoins dehors

  et non à l’intérieur de la maison. Il est donc d’abord nécessaire qu’il comprenne que lorsqu’il fait ses

  besoins dehors, c’est TRES BIEN !!!  La  méthode est simple : nous savons qu’un chiot a envie de faire ses

  besoins à certains moments bien déterminés : lorsqu’il se réveille, lorsqu’il vient de manger, lorsqu’il vient

  de jouer ? A ces moment-là, il y a lieu de le prendre (de préférence le porter) et de le conduire à l’endroit

  où l’on souhaite qu’il fasse ses besoins. Comme il a envie, il va les faire et là il est nécessaire de le

  récompenser. Il doit sentir que c’est merveilleux pour vous qu’il ait fait ses besoins devant vous à cet

  endroit. N’ayez pas peur d’être ridicule en étant excessif dans les compliments que vous lui faîtes, le

  ridicule ne tue pas !

 

  A partir du moment où il aura compris que c’est bien de faire dehors devant vous, il sera possible de lui

  apprendre que ce n’est pas bien de faire dans la maison. Il faudra avoir répéter l’exercice précédent

  pendant 3 à 4 jours, période pendant laquelle vous ne le punirez pas lorsqu’il fait à la maison. Surtout

  vous donnerez l’impression de ne pas avoir vu, et il est alors important de ne pas nettoyer devant lui.

 

  Après cette période, une fois qu’il aura compris que c’est bien de faire dehors, vous lui apprendrez que

  c’est mal de faire ses besoins à l’intérieur. Pour cela, il est nécessaire de le surprendre au moment

  fatidique et de lui dire d’un ton déterminé « NON », de le prendre et de le sortir à l’endroit habituel. Il

  comprendra alors la différence entre les deux situations et deviendra très rapidement propre.

 

  Comme indiqué précédemment, il y aura encore pendant quelques temps des accidents :

  • Tout d’abord parce le chiot ne maîtrise jamais correctement ses sphincters avant au minimum


l’âge de 3 mois.


  • Ensuite parce qu’au moment où l’attention de chacun sera portée sur un autre évènement (la venue d’une personne à la maison…), le chiot oubliera les bonnes règles.


 

  Apprentissage aux interdictions

  Enfin, il y a lieu de lui apprendre l’interdit.

 

  En fait, déjà précédemment, à plusieurs reprises, dans l’apprentissage à rester seul et dans l’apprentissage

  a la propreté, nous avons utilisé les bases de cet apprentissage.

 

 Un chiot comprend très bien le « Non » s’il est dit sur un ton déterminé. A cet âge, un chiot est

  particulièrement docile et donc a tendance à obéir, c’est-à-dire à arrêter la bêtise qu’il est en train de

  faire.

 

  Cependant ce « Non » ne fonctionne correctement que dans la mesure où :

  • Il est dit au moment où le chiot fait sa bêtise et pas 5 ou 10 minutes après. Ceci nécessite donc de passer du temps, discrètement à l’observer et d’attendre qu’il commence la bêtise pour l’arrêter.

  • Il a suffisamment d’occupation pour avoir autres choses à faire. Un chiot (c’est comme un enfant)


Qui n’a rien à faire, et dont on ne s’occupe pas, fera plus de bêtises.

 

  Et s’il tombe malade ?

  Tout a été fait pour que votre chiot soit en parfaite santé lorsqu’il arrive chez vous.

 

  Cependant, deux situations peuvent se produire durant les premiers jours :

  • Une petite diarrhée : elle est fréquente chez le chiot qui change de domicile. Elle est liée au changement d’habitude et au changement d’alimentation. Il n’y a rien de grave et cela passera en quelques jours.

  • D’autres symptômes qui peuvent être liés à une pathologie antérieure à l’acquisition et parfois à une infection attrapée durant les premières sorties… Il y a lieu d’amener votre chiot chez le vétérinaire rapidement.


 

 

 

 

  1. L’entretien au quotidien


 

Une fois, le chiot bien accueilli à la maison, vous passez dans une nouvelle phase : celle de son entretien

au quotidien.

 

 S’occuper d’un chiot au quotidien n’est pas compliqué lorsque l’on sait ce qu’il y a lieu de faire. Certes,

cependant, cela prend un peu de temps.

 

Pour que votre chiot soit un formidable compagnon, il y a lieu de lui maintenir assuré, en plus d’un coin à

lui parfaitement entretenu :

 

UNE ALIMENTATION EQUILIBREE

Votre compagnon a besoin d’une alimentation adaptée. Elle doit :

 

  • Lui apporter les différents éléments nutritionnels dont il a besoin (des protéines, des lipides avec en particulier des sources d’acides gras oméga 3 et oméga 6, des glucides, les différentes


  vitamines, minéraux et oligoéléments …) dans des quantités adaptées à ses besoins. Comme vous

  pouvez le noter, les besoins nutritionnels sont extrêmement variés et ils sont variables

  principalement avec l’âge, la taille, l’activité physique, son état de santé.

 

  • Etre aussi digestible que possible par votre compagnon. La digestion du chien est différente de la notre. Il ne mâche pas, n’a pas de prédigestion par la salive et a un intestin court. Lorsqu’il digère mal un aliment, cela lui provoque parfois des troubles digestifs, et le plus souvent des déjections volumineuses et molles qu’il faudra ramasser.


 


  • Etre saine, c’est-à-dire ne contenir ni toxines bactériennes, ni de substances toxiques.


 

  En termes d’alimentation, le plus simple est de lui fournir des croquettes. En effet, il est difficile de lui  

  apporter une alimentation équilibrée à son âge, sa taille, son activité physique, facilement digestive et

  saine avec une nourriture fraiche.

 

Il existe des croquettes de différentes qualités. Les croquettes dites superprémium répondent à l’ensemble

des critères vus précédemment.

 

 

 UNE BONNE HYGIENE

 

  L’hygiène de votre chiot passe par les soins. Ces soins, qui doivent être commencés dans le mois suivant

  son acquisition, sont aussi un élément important d’un point de vu comportemental. Habitué à être

  manipulé, votre chiot sera beaucoup plus tolérant lorsqu’un enfant viendra « jouer » avec lui ou lorsque

  plus tard, devenu vieux, il devra accepter d’être soigné.

 

  Des yeux

  Utilisez régulièrement une lotion ou des lingettes adaptées pour éviter les traces dues aux écoulements.

 

  Des oreilles

  Effectuez un nettoyage régulier à l’aide d’un lait spécifique, jamais de coton tige. Renouvelez ce

  traitement si la sécrétion de cérumen est abondante. Il faut bien surveiller les chiens aux oreilles

  tombantes, ils sont plus sujets aux otites.

 

  De la peau et du poil

  Brossez régulièrement votre chien pour enlever les poils morts, les salissures et démêler les poils longs.

 

  Lavez régulièrement votre chien en utilisant un shampooing spécifique et de qualité qui protègera sa

  peau. N’utilisez jamais votre propre shampooing.

 

  Il est possible aussi de le faire entretenir par un toiletteur.

 

  Des coussinets et des griffes

  Vérifiez régulièrement l’état des coussinets de votre chien et coupez les poils qui poussent entre les doigts

  pour éviter les abcès et les mycoses.

 

  La croissance de la griffe étant rapide, elle peut finir par se recourber et blesser votre chien au niveau des

  coussinets. Si votre chien se déplace peu, pensez à couper ses griffes en faisant attention à la veine.

 

  Des dents

  Pour limiter la formation de tartre, offrez-lui régulièrement des os de mastication, des jouets en corde ou

  en plastique dur. Vous pouvez utiliser des dentifrices spécialisés pour chiens.

 

  PRESERVER SA SANTE

  Il est possible de protéger votre chien contre les parasites de la peau, principalement contre les puces, les

  Poux et les tiques grâce à des produits appelés « antiparasitaires externes ».

 

  • Les puces sont de petits insectes bruns pouvant mesurer de 1 à 3 millimètres. Elles apparaissent surtout au printemps, notamment lorsqu’il fait chaud et humide. Un chien peut en attraper dans n’importe quel lieu. Devenues adultes, elles vivent sur un chien pour se nourrir de son sang. Cette infestation entraine des démangeaisons très fortes chez votre chien et est susceptible de lui transmettre un parasite intestinal : le Ténia.  


 


  • Les tiques sont des parasites de la famille des acariens. Elles apparaissent surtout en automne et au printemps. Le chien les attrape lors de promenades à travers des herbes hautes, des buissons… Cherchant à se nourrir, elles se fixent sur la peau du chien, surtout au niveau du cou, des oreilles et des pattes, pompent son sang pendant 2 à 3 jours, puis retombent. L’infestation d’un chien par les tiques peut être à l’origine de la transmission de la piroplasmose qui provoque fièvre, abattement, urines marrons et qui peut conduire à la mort de votre chien si celui-ci n’est pas soigné.


 

  Avec un traitement régulier de votre chien avec des antiparasitaires externes, il est possible de prévenir

  ces infestations ou de les soigner rapidement dès leur début. Ces antiparasitaires externes sont vendus

  soit en animalerie, soit chez le vétérinaire. Il en existe de deux types :

 

  • Les produits insecticides et acaricides qui tuent les parasites qui viennent sur votre chien. Ce sont les plus efficaces, en particulier lorsque le chien est déjà infesté. Ces produits sont des médicaments vétérinaires.

  • Les produits répulsifs qui évitent l’infestation de votre animal car la substance active qu’ils contiennent fait fuir les parasites. Il ne s’agit pas de médicaments.


 

  Des soins complémentaires peuvent être effectués.

 

  • Lors de l’infestation par des puces : effectuer un traitement de la maison (plancher, litière du chien…) à l’aide d’un produit insecticide.

  • Vérifier après chaque promenade, l’absence de tiques fixées sur votre chien. En cas de présence, les enlever avec une pince spéciale.


 

  Eliminer régulièrement les vers digestifs

  Il est utile d’éliminer fréquemment les parasites digestifs de votre chien, en particulier les vers intestinaux,

  ronds (nématodes) ou plats (cestodes) en le vermifugeant. Le chiot doit être vermifugé une fois par mois,

  tous les mois Jusqu’à ses 6 mois.



  Tout au long de sa vie, votre chien va s’infester par ces parasites. Il peut les attraper dans le ventre de sa

  mère, puis par le lait maternel, puis par la consommation de produits contaminés par des œufs de

  parasites lorsque vous le sortez.

 

  Ces parasites peuvent entrainer :

 

  • Des vomissements, de la diarrhée, des ballonnements et un amaigrissement.

  • Et chez le chiot, un retard de croissance et une moins grande efficacité des vaccins.


 

  Vacciner contre différentes maladies infectieuses

  Il est possible, grâce à des vaccins, de protéger votre animal contre différentes maladies infectieuses.

 

  Certaines vaccinations sont indispensables, d’autres doivent être réalisées en fonction des circonstances.

  Les vaccinations indispensables sont celles relatives à la maladie de carré, l’hépatite de rubarth, la

  Leptospirose, la parvovirose et la toux de chenil (CHLPPi). Le protocole de vaccination recommandé est :

 

  • Une primovaccination contre la maladie de carré, l’hépatite de rubarth, la leptospirose, la parvovirose et la toux de chenil entre 7 et 8 semaines,

  • 1 mois après, un rappel contre ses maladies.


 

  La vaccination contre la rage ne peut être faîte qu’à partir de l’âge de 3 mois. Celle-ci n’est non obligatoire

  en France.

 

  Au moment où vous achetez votre chiot, ses vaccinations sont à jour en fonction de ce protocole et de son

  âge. Il vous reste à faire effectuer les rappels ou les vaccinations devant être réalisées ultérieurement.

  Votre vétérinaire vous conseillera sur les vaccinations à réaliser.

 

  Faire effectuer un suivi médical

  Après son acquisition, il est souhaitable de vous rendre chez votre vétérinaire

 

  • Soit rapidement s’il présente le moindre trouble (pensez avant à appeler l’éleveur qui peut vous conseiller).

  • Soit à la date indiquée dans votre carnet de santé pour le rappel de vaccination.


 

  Si votre animal ne présente pas de trouble, il sera néanmoins utile de faire effectuer une visite annuelle

  Chez le vétérinaire lorsqu’il sera adulte, un peu plus fréquemment lorsqu’il est jeune.

 

  La croissance du chiot de grande race

  Il est préférable de nourrir le chiot de grande race avec un aliment super prémium adapté à sa taille et à

  son âge. Ces aliments favorisent une croissance lente et harmonieuse et permettent de prévenir l’excès

  de poids. Un complément alimentaire de croissance ne sera jamais distribué sans l’avis du vétérinaire ou

 de l’éleveur.

 

  Les facteurs environnementaux ont une grande influence sur le développement de la dysplasie de la

 hanche. Le chiot devra avoir un exercice suffisant, mais jamais violent ni forcé. Les sauts, les courses

  excessives, les escaliers sont à proscrire.

 

 

L’EDUQUER

  Un chiot doit être éduqué si vous voulez vivre avec lui dans de bonnes conditions.

 

  Votre chien est destiné à être un bon compagnon de vie et non à être un chien de travail. Il doit avoir une

  Bonne éducation, mais il n’a pas besoin d’un dressage de haut niveau.

 

  • Avoir un chien bien dans sa tête.




  • Il doit être socialisé aux êtres humains et si possible aux autres animaux.

  • Il ne doit pas être dominant, ni peureux, ni trop irritable.

  • Il doit être capable de rester seul pendant plusieurs heures ainsi que de voyager en voiture.


 


  • Avoir un chien qui obéit à quelques ordres essentiels.




  • Il doit rester sous contrôle chaque fois que nécessaire et donc être capable à la demande de s’arrêter, de s’asseoir, de se coucher, de revenir (le rappel) et de lâcher l’objet qu’il tient dans la gueule.

  • Il doit être facile à promener ou en d’autre terme, c’est vous qui promenez votre chien et non votre chien qui vous promène.




  • Avoir un chien qui accepte certaines interdictions par exemple il ne doit pas :




  • Mordiller et détruire une multitude d’objets.

  • Monter sur le canapé.

  • Quémander à table.

  • Sauter sur les personnes qui viennent vous rendre visite.

  • Aboyer trop fréquemment.


 

  Eduquer un chiot n’est pas compliqué quand on a compris son mode de fonctionnement, mais nécessite

  de la disponibilité. Attendre que le chiot devienne adulte sera beaucoup plus compliqué…

 

  Les grandes règles de l’éducation sont basées sur le fait :

 

  • De lui faire comprendre ce que l’on attend de lui (voir l’arrivée du chiot).

  • De le récompenser lorsqu’il fait bien.

  • De répéter les exercices fréquemment mais pendant des durées courtes (pas plus de 20 minutes).

  • D’être progressif dans nos demandes même s’il prend l’air le plus malheureux du monde.


 

  Si vous n’avez jamais éduqué de chien auparavant ou si vous n’êtes pas sûr de vous, plusieurs solutions

  Sont à votre disposition :

 

  • Les conseils de l’éleveur.

  • D’excellents livres sur ce thème.

  • Les cours d’éducation canine donnés soit par des éducateurs, soit par les écoles du chiot de la Centrale Canine.


 

 

PROMENADE, CALIN, JEU, OCCUPATION

  Bien entendu, les moments de véritables détentes avec son chien sont les câlins, les promenades, les jeux.

 

  Pour qu’un chien soit bien dans sa tête, il a besoin d’activités et de présence de ses maîtres.

 

  Il doit avoir ses moments privilégiés avec vous. En tout état de cause, c’est vous qui décidez des moments

  opportuns pour ces activités, mais le chien doit en avoir suffisamment. Bien entendu, la durée de ces

  différentes activités varie en fonction de chaque chien. Ceci en partie lié à sa race (certaines races sont

  plus sportives que d’autres) mais pas seulement. Même dans les races les plus sportives, il existe des

  chiens feignants !

 

  Promenade

  En tout état de cause, en fonction de ses besoins, pour son équilibre comportemental, il est nécessaire

  Qu’il puisse être promené suffisamment.

 

  Pour cela il est nécessaire que le chiot ait appris :

 

  • A marcher correctement en laisse pour les promenades quotidiennes.

  • Le rappel lors des promenades plus longues dans les chemins de campagne ou en forêt.


 

  Bien entendu, en ville, il y a au moins 3 fois par jour, les promenades hygiéniques. Il est important :

 

  • Que, durant les premières semaines, vous preniez quelques précautions car votre chiot n’est pas


parfaitement vacciné (certains rappels ne sont pas encore réalisés ou viennent d’être faits). Il est

préférable de le sortir en évitant les sites où de nombreux chiens viennent se promener.

  • Que celle-ci ne s’arrête pas immédiatement après qu’il ait fait ses besoins. En effet, votre chien est loin d’être bête. Cette promenade est un moment privilégié de découverte, d’activité physique et d’être avec vous. Si vous arrêtez la promenade juste après qu’il ait fait ses besoins, il va retarder ce


moment afin que la promenade dure plus longtemps.


  • Que vous gériez correctement la rencontre avec les autres chiens. Votre chien, correctement socialisé, aura tendance surtout lorsqu’il est jeune, à aller voir les autres chiens et essayer de jouer avec eux. Ces derniers ne sont pas forcément dans le même état d’esprit et certains d’entre eux, dans ces situations, peuvent mordre Avant de laisser votre chiot s’approcher d’un autre chien, demandez à son maître s’il est d’accord et si son chien est sympa.


 

  Il est souhaitable qu’au moins 1 à 2 fois par semaine, il y ait des sorties plus longues à l’extérieur des villes,

  là où il est possible de le détacher. Il est dommage que dans nos villes, il n’y ait pas suffisamment

  d’espaces de détente pour nos chiens. Ceci n’est pourtant pas si difficile puisqu’à New-York, en plein

  centre de Manhattan, à l’angle de la 5ème avenue de Broadway, un tel espace existe ! Ces moments lui

  permettront de courir et de véritablement se détendre. Il est possible qu’à ces moments, il cherche à

  boire dans les flaques d’eau ou se baigner dans les mares. Il est important qu’il soit préalablement vacciné

  contre la leptospirose car cette eau est susceptible de lui transmettre cette maladie.

 

  Câlins et jeux

  Le chiot a aussi besoin que l’on s’occupe de lui, qu’on le câline et qu’on joue avec lui.

 

  Quelques précautions sont nécessaires :

 

  • Il faut consacrer du temps à ces activités, mais il faut trouver la bonne mesure autant pour lui que pour vous.




  • Pour vous, parce que vous avez certainement d’autres activités.

  • Pour lui, parce qu’à trop le câliner, vous risquez 2 comportements négatifs.




  1. Soit il acceptera, et il deviendra totalement dépendant de vous et fera de l’anxiété de séparation chaque fois que vous le quitterez même momentanément.

  2. Soit il refusera et se rebellera. Cela est fréquent chez l’enfant qui souhaite le câliner ou jouer avec lui, mais maladroit, encore peu à l’écoute de son animal, risque de se faire pincer ou mordre par celui-ci (voir l’enfant et le chien).


 


  • C’est vous qui décidez des moments à lui consacrer. Vous avez une activité à un moment donné. même si votre chien vous le demande, vous ne l’arrêtez pas pour vous occuper de lui. Vous le faites patienter et bien entendu, dès que vous avez un moment, vous le câlinez et vous jouez avec lui.


 

  Occuper votre chien lorsqu’il est seul

  Peut-être faites-vous partie des personnes obligées de laisser leur chien seul au domicile durant de

  Longues heures dans la journée. C’est une réalité de plus en plus fréquente. Votre chien peut s’y habituer

  Si vous prenez quelques précautions.

 

  • Il doit y avoir été habitué progressivement avec des temps à rester seul de plus en plus longs.

  • Il est souhaitable qu’il ait fait de l’exercice préalablement, car alors, un peu fatigué, il aura d’abord envie de se reposer.

  • Il ne doit avoir accès qu’aux pièces où il ne pourra dégrader que peu de choses.

  • Enfin, il y a lieu d’enrichir le milieu pour reprendre une expression des éthologues, c’est-à-dire ajouter un ou plusieurs éléments qui vont permettre de l’occuper. Parmi les idées possibles, en voici quelques-unes :




  • Des jeux, en particulier à mâchonner

  • Un gros os de bœuf qu’il ne pourra pas casser.

  • Un vêtement usagé avec vos odeurs ou celle des membres de votre famille.

  • Un peu de musique de fond ou une radio ou une télévision allumée.

  • Un peu de lumière (pas trop vive) en un endroit de la pièce




  • Et bien entendu, un coussin confortable et une gamelle d’eau.


 

  Le chien et l’enfant

  Si vous avez des enfants ou des petits enfants, votre chien va devenir pour eux un formidable compagnon.

  Il pourra devenir en fonction de leur âge, tant le copain de jeu, que le confident, que l’être dont ils

  s’occupent régulièrement.

 

  Celui-ci leur apportera de l’affection.

 

  Tout cela est particulièrement important pour eux.

 

  Cependant, pour que tout se passe bien, trois règles sont à respecter :

 

  • Votre enfant ne doit pas déranger votre chien lorsque celui-ci dort ou lorsque celui-ci mange. De


Plus, il y a lieu d’éviter les jeux de compétition entre votre enfant et votre chien, par exemple, les jeux où l’enfant et le chien tirent chacun à une extrémité d’une corde.


  • On ne laisse jamais seul un enfant avec un chien, car il est toujours possible que votre enfant aille à un moment embêter votre chien plus que celui-ci ne peut supporter…et il peut y avoir morsure. Si un parent est là et discrètement surveille tout en vacant à ses occupations, il est en mesure d’intervenir avant qu’un accident ne se produise.

  • Si vous êtes grands-parents et que vous accueillez à certaines périodes vos enfants, il est important que durant l’année, votre chien ne soit pas trop cocooné, mais qu’il soit régulièrement tripoté, placé dans une ambiance un peu bruyante, que vous jouiez avec lui…sinon il ne sera pas capable de supporter l’arrivée de ceux-ci. Quand vos petits-enfants sont là, il y a lieu d’être plus vigilant.


 

  Il y n’a pas lieu de s’inquiéter de façon excessive, mais juste de prendre les précautions nécessaires.

 

 TRANSPORT

  Ne transportez pas votre chien immédiatement après son repas, surtout s’il a tendance à être malade en

  transport.

 

 Faites avec lui une petite promenade à pied avant de partir. Si votre animal accepte de voyager dans une

  cage ou dans une niche de voyage, gardez la si possible avec vous. Emportez son jouet préféré ou sa

  couverture, pour qu’il conserve ses repères familiers.

 

  En voiture

  Créez une aération suffisante. Ne laissez pas votre chien passer la tête par la fenêtre. Ne laissez pas votre

  chien seul dans la voiture, exposée en plein soleil.

 

  Arrêtez-vous toutes les deux heures, pour qu’il se dégourdisse les pattes, se désaltère, vous en profiterez

  pour faire une pause. Surtout il faut le garder en laisse.

 

  En train

  S’il est de petite taille, il pourra rester avec vous. S’il est plus grand, les compagnies ferroviaires

  l’autorisent à voyager à vos pieds, en principe avec une muselière ou dans une cage de transport, pour le

  prix d’une place demi-tarif en seconde classe.



  En avion

  S’il pèse moins de 5 kg, il vous accompagnera en cabine dans son panier de transport. S’il est plus lourd, il

  voyagera en soute pressurisée, dans une cage agrée par les transports aériens. Renseignez-vous auprès de

  la compagnie aérienne avant de partir et de prendre votre billet.